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Violences xénophobes en Afrique du Sud : 638 ressortissants de la RDC se réfugient dans les églises


Un total de 638 ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC) ayant fui les violences xénophobes la semaine dernière en Afrique du Sud, ont été recensés dans les églises disséminées dans les villes de Johannesburg et Pretoria, ont rapporté des médias locaux.

L'ambassadeur de la RDC en Afrique du Sud, Bene Mpoko joint au téléphone par la radio nationale, a indiqué que ces Congolais hésitaient de regagner leurs domiciles craignant des attaques xénophobes.

La plupart d'entre eux, a-t-il ajouté, ont perdu tous leurs biens, leurs maisons étant pillées.

Dans les villes de Johannesburg et Pretoria, ils ont pu recenser 638 Congolais dont 144 enfants, a-t-il précisé, relevant que l'ambassade ne disposait pas encore les chiffres pour les villes de Durban et du Cap.

Les violences xénophobes de la semaine dernière en Afrique du Sud ont fait plusieurs dizaines de morts, parmi lesquels, il n'y a pas eu de ressortissants de la RDC, selon l'ambassadeur. 

Joe





Les Congolais expulsés d’Angola méritent un traitement humain 

                                          
 

Le gouvernement angolais procède, depuis quelque temps, à l’expulsion des étrangers vivant en situation irrégulière sur son territoire. Cependant, l’on déplore les traitements inhumains et dégradants infligés à ces derniers. Parmi ces infortunés, on dénombre des milliers de citoyens ressortissants de la République démocratique du Congo.

En prévision, non seulement de la tenue des élections législatives de septembre prochain, mais aussi et surtout dans le but de mettre de l’ordre sur l’ensemble de son territoire, le gouvernement Dos Santos s’évertue à chasser les étrangers vivant en situation irrégulière sur son sol.

Cette opération est surtout perceptible dans les provinces minières. Ici, plusieurs étrangers sont accusés par Luanda, d’exploitation illicite du diamant angolais. Dans ce lot, figurent les compatriotes du Congo démocratique, estimés depuis l’année 2004 à 400.000 personnes, renseigne l’Agence France Presse (AFP). Selon le média français, ces Congolais sont expulsés dans le cadre d’une opération dénommée « Diamant ». Action qui vise à lutter contre le trafic illégal des pierres précieuses angolaises.

La plupart de ces expulsés sont originaires des provinces du Kasaï Occidental, du Bas-Congo et du Bandundu.

METTRE SUR PIED DES STRUCTURES D’ACCUEIL

La motivation n’est pas de nous ingérer dans la politique interne de la République sœur d’Angola. Le souci qui nous anime est plutôt de faire remarquer que les expulsés congolais d’Angola sont souvent victimes d’un traitement inhumain de la part des policiers angolais. A titre illustratif : ils sont dépouillés de tous leurs biens. Pis encore, les femmes et les jeunes filles sont violées tout au long du parcours.

Un tel comportement mérite d’être condamné, au regard des relations privilégiées que Kinshasa entretient avec Luanda depuis de longues années. C’est pour ainsi dire qu’en dépit de tout ce qu’on peut leur reprocher, les personnes expulsées ont droit à une certaine considération. Malheureusement, tel n’est pas le cas dans la mesure où, ces personnes sont de temps en temps humiliées comme des d’ignobles malfrats. Une attitude qui va à l’encontre des exigences des droits de l’homme reconnus à tout être humain.

Pour des lendemains meilleurs, les gouvernements de deux pays doivent envisager la mise sur pied des structures d’accueil. Structures permettant un rapatriement honorable des citoyens congolais. Ayant presque la même histoire avec les Congolais, les Angolais ont tout intérêt à sauvegarder les relations privilégiées qui les unissent aux Congolais. Dans ce contexte précis, la question peut être facilement résolue sur le plan diplomatique. Surtout quand on sait que les deux Etats entretiennent d’excellentes relations de coopération bilatérale.

Comment peut-on arriver à contourner une telle situation ? La réponse est simple. Il faut tout simplement posséder des documents officiels. De cette façon-là, on est épargné de toutes sortes de tracasseries, sauf dans le cas où on commettrait une infraction.

Joe

 
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