INFOSUD RDC
  NDULE
 


Les chorégraphies congolaises ne plaisent plus ! 




Le 29 avril de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la danse. A cet effet, il a été organisé, à Kinshasa, une série d'activités avec comme objectif : réfléchir sur cet art noble mais dûment désorientée par des chorégraphes improvisés.

Au regard des images diffusés sur les antennes de télévision, il est difficile depuis un certain temps, de contempler ensemble, parents et enfants réunis au salon, les figures de danse que présentent les danseuses.

Cela parce que leurs chorégraphes de plus en plus érotiques laissent à désirer car celles-ci se basant le plus souvent autour du sexe. Ainsi, la danse et les danseuses congolaises perdent, respectivement, son sens d'être et leurs dignités humaines, l "indécence ayant gagné la danse. Tel est le constat fait plus d'un observateur et aussi, par les professionnels de la danse.

Et pourtant, il y a de cela une décennie la danseuse congolaise se présentait devant le public vêtue décemment. C'est-à-dire d'une tenue qui ne poussait pas à la dépravation des mœurs et des chorégraphies riches en figures irréprochables. Leurs danses accompagnaient religieusement mes chants et autres slogans, sans pourtant tenter à la pudeur des vieux et jeunes consommateurs.

D'où provient la déroute ?

En réponse à cette question, un observateur avisé indique que c'est l'importation de la culture européenne qui est à la base de cette dérive. A son avis, les danseuses congolaises ont beaucoup importé des danses venues d'outre-mer. L'on se souvient encore, dit-elle, vers les années 701 où, celles-ci se déhanchaient sans difficultés tout étant vêtues de pagnes ou de tenue en raffia. Mais, avec l'apparition de la télévision, elles ont copié le style vestimentaire des danseuses européennes qui se présentent à moitié nues. Comme on le sait, les mœurs européennes diffèrent largement de celles des Bantous. Autour de cette réflexion, il se dégage visiblement que les traditions sont loin d'être rapprochées. Au regard de cela, la danseuse congolaise doit se ressaisir pour se valoriser et de surcroît, faire valoir son métier qui, depuis peu, perd son sens d'être.

Parce que, il faut le dire, aucun parent ne voudrait lâcher sa fille qui tenterait de se lancer dans l'aventure des spectacles et danses. Car, cette catégorie de filles est considérée à leur piètre estime, taxée le plus souvent de filles légères. Hélas ! Et pourtant, la danse est un art et elle constitue un métier qui nourrit, à juste titre, comme toutes autres professions. Cela, évidemment sous d'autres cieux où à cet art jouit d'un encadrement. Dans notre pays, malheureusement bien que l'on compte des talents à revendre, la danse rabaisse la dignité de la femme. Cette dernière est manipulée et exposée de diverses façons qui déplaisent.

De nos jours, elle est devenue l'une des principales attractions lors des spectacles à ciel ouvert où se mobilisent adolescents, jeunes et vieux pour savourer une musique déshonorante et contempler des impudeurs.

Prendre le taureau par ses cornes

Plus d'un observateur pense qu'il faudrait à ce sujet que la commission de censure des spectacles et danses s'investisse davantage pour éradiquer ces danses qui ruinent la conscience de la jeunesse congolaise.

D'ailleurs, il sied de noter que la chanteurs Tshala Muana, l "une des pionnières de la danse traditionnelle, le " Mutuashi ", s'engage désormais à lutter contre les insanités dans les milieux musicaux en RD Congo.

C'était lors d "une entrevue qu'elle a, récemment, eue avec l'actuel ministre de la Culture et des Arts congolais. Une initiative à soutenir.

Bonnard

 

 
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